De retour du Mondial de Paris – épisode 1

Hello !

Parlonsbagnole c’est rendu au salon de l’auto de Paris aujourd’hui. Bien que remanié avec de nombreux absents parmi lesquels VW, Nissan, Volvo, Opel, Mini, etc, il n’en reste pas moins un salon important et qui permet de jauger la qualité de la production actuelle. Certes, voir autant de modèles en une seule séance peut amener à juger sévèrement la finition alors que dans l’absolu elle conviendra au plus grand nombre. Reste que je vais tenter d’être le plus factuel possible puisqu’au final ce sont vous, les consommateurs, qui profiterez ou pâtirez du traitement des habitacles. Prêts ? C’est parti !

Les déceptions

Audi A1 et Q3

On démarre fort avec la nouvelle A1. Passons sur le style qui plaira à certains et qui repoussera les autres. A titre personnel j’aime assez, même si l’on est aux limites du vulgaire, même si je regrette la classe de l’actuelle que l’on ne retrouve absolument pas dans la nouvelle. Entendons-nous bien : le traitement est indigent pour une Audi. Cela avait commencé il y a 2 ans avec le Q2 et Audi arrive à faire pire avec l’A1. L’habitacle est trop hétérogène. Tous les plastiques exceptés le haut de la planche de bord (casquette de compteur incluse) sont rigides. Les plastiques moussés ne présentent de plus pas un aspect très qualitatif. N’attendez pas non plus des médaillons de contre-portes habillés car seuls les accoudoirs sont revêtus de TEP. Là où l’ancienne A1 était inattaquable sur le terrain de la finition dans sa catégorie, elle se retrouve désormais au niveau de la dernière Polo (qui a elle aussi bien régressé) avec des tarifs Audi. Zéro pointé donc !

Pour le Q3 c’est un peu différent. On sent que cela n’a pas été traité à la pure économie puisqu’on retrouve de beaux inserts en Alcantara (Orange sur le modèle exposé) sur la planche de bord et les accoudoirs. Le milieu de la planche de bord, au niveau des commandes de climatisation, reçoit un plastique moussé absent du premier Q3. En revanche les contre-portes perdent leur pelliculage intégral et le médaillon en tissu, cuir ou Alcantara. Seul le haut est en plastique souple et le médaillon est à priori en TEP (à confirmer sur d’autres versions). Bref c’est une demi-déception car pour le reste il semble bien né.

Globalement on note une baisse sensible de la qualité des modèles chez Audi. En fait il serait plus juste de dire que le niveau de finition que l’on trouvait dès l’entrée de gamme il y a quelques années existe encore mais est désormais repositionné sur des modèles approchant voire dépassant les 50.000€. Pas de chance pour les pauvres.

Mercedes classe A

Cette Classe A promet un confort de suspension absent de la précédente et une belle présentation avec ses 2 écrans d’un seul tenant en guise de tableau de bord. L’effet est saisissant et très réussi. Mais tout cela reste un brin clinquant à l’instar d’une classe C. Je veux dire par là que la qualité n’est pas au niveau promis par cette présentation avenante. On retrouve en effet toujours cette absence d’enjoliveurs de montant de portière pour masquer la tôle et comme pour le Q3 cette nouvelle Classe A perd le pelliculage intégral des contre-portes. L’aspect des plastiques durs dénote dans un véhicule de ce tarif. Avis mitigé donc.

Citröen C5 Aircross

Depuis le temps qu’on l’attendait… PSA a repositionné Citröen comme une marque “essentielle” il y a maintenant quelques années afin de laisser le champ libre à Peugeot et DS. Et effectivement ce C5 l’est même si la présentation est de prime abord chaleureuse. Malheureusement on déchante assez vite : seules les portières avant ont droit à un plastique moussé en partie haute (comme sur le cousin 3008) et haut de planche de bord en plastique rigide. En revanche on retrouve un ciel de toit correctement traité, des montants de pare-brise également revêtus de textile et une console centrale reprenant les même TEP que le bandeau de planche de bord. Les sièges sont accueillants et confortables. Là aussi avis mitigé au regard des tarifs. Un 3008 est mieux fini.

DS3 Crossback

LA nouveauté française du salon. DS promettait beaucoup et finalement le résultat est mi-figue mi-raisin. Passons sur l’originalité qui ne fait aucun doute. On note de beaux matériaux sur le bandeau de la planche de bord et le haut des contre-portes (cuir ou Alcantara), des sièges qualitatifs et un haut de planche de bord en plastique moussé. Mais pourquoi ne pas avoir été au bout de la démarche d’autant plus sur un véhicule dont les tarifs peuvent frôler les 50.000 € ? Montants de pare-brise en plastique dur, tôle apparente, ciel de toit présentant une découpe brute (c’est à dire non ourlé au niveau de la jonction avec le pare-brise), et plastiques quelconques dans le reste de l’habitable. Elle soutenait difficilement la comparaison avec son grand-frère DS7 présent à côté. Vous pourrez me dire que les tarifs ne sont pas les mêmes. Certes. Mais regardez, ils ne sont pas si éloignés…

A suivre…

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